« ASMR » est un nom masculin ou féminin, qui est l’acronyme anglais de « Autonomous Sensory Meridians Response », ce qui se traduit par « Réponse Autonome des Méridiens Sensoriels » ou plus communément « réponse sensorielle culminante autonome« . Explorons en détail ce qui se cache derrière ces mots.
Nous devons ce terme à Jennifer Allen, la femme ayant inventé le terme « ASMR ». Ce terme étant uniquement utilisé afin de remplacer celui « d’orgasme cérébral« , comme elle le souligne dans une de ses interviews.
Plus simplement, on traduit généralement le mot « meridian » par « culminant« , afin d’évoquer la sensation de bien-être submergeant l’esprit.
Désigne de quel type de méridien l’on parle ici, en l’occurrence, les sensitifs, ou plus familièrement les cinq sens.
En règle générale, quand on fait référence à l’ASMR, on évoque principalement l’ouïe et la vue, mais on retrouve aussi du contenu mettant en avant des dégustations de nourriture ou encore des jeux de textures avec différents objets.
Comment ce phénomène s’est-il immiscé dans notre quotidien et dans celui des personnes qui en consomment ou créent ? Tout commence en 2008…
Nous devons l’apparition du terme « ASMR » à Jennifer Allen, une professionnelle de la cybersécurité américaine.
Lorsqu’elle regardait des vidéos de l’espace, dont elle était passionnée, elle ressentait parfois ce fameux fourmillement, comme une effervescence qui la rendait euphorique et détendue. Elle adorait ce sentiment de bien-être mais ne savait ni ce qui le causait, ni comment il se nommait. Des mois durant, elle essaie d’en savoir plus à l’aide d’internet, mais sans succès.
En 2009, Jennifer Allen trouve le message d’un internaute sur un forum évoquant cette mystérieuse sensation, décrite comme un orgasme du cerveau. Au fil de la discussion, les internautes commencent à partager des vidéos qui déclenchent la sensation recherchée : quelqu’un qui se brosse les cheveux, qui ouvre un cadenas abîmé…
Afin d’éviter que ce plaisir cérébral (non sexuel) ne soit associé à l’érotisme ou à des choses plus obscènes, Jennifer Allen décide de trouver un nom scientifique au phénomène et finit par choisir notre fameux Autonomous Sensory Meridian Response.
En 2010, Jennifer Allen lance un groupe Facebook sur lequel des personnes du monde entier partagent des vidéos créées spécifiquement pour déclencher l’ASMR. Il s’agit souvent de vidéos dans lesquelles des femmes anonymes chuchotent en voix-off.
Elle ouvre également le site anglophone « asmr-research », dans le but de faire des recherches scientifiques sur l’ASMR et trouver des réponses aux questions de la communauté.
Le mouvement prend de l’ampleur et se répand : de nouveaux créateurs YouTube émergent et c’est le début de l’un des plus grands phénomènes d’internet.
Tu es novice dans le vaste monde de l'ASMR ?
Pour commencer, tu peux parcourir le lexique, afin de te familiariser avec le vocabulaire du monde de l’ASMR, mais également mieux comprendre les réactions de ton cerveau et ainsi définir quels sont les déclencheurs que tu préfères.
Ensuite, tu peux découvrir les différents asmr’tistes, afin de savoir vers quel type de contenu tu souhaites te diriger (voix féminine/masculine, ASMR rapide/lent …).
Si tu as la moindre question ou demande, n’hésite pas à la poser dans le chatbot du site où Feelip, le petit cerveau sensible te répondra, ou à ouvrir un nouveau sujet dans le forum pour discuter avec d’autres passionnés d’ASMR.
Enfin, un blog est à ta disposition, pour que tu puisses être au courant des nouveautés, changements et informations importantes liées au domaine de l’ASMR